Ces phrases qui ruinent un rencard.



Mon chéri vient de poser une équation fort intéressante : « Homme demandant au serveur la “Gameboy” pour payer par CB » et « Homme-qui refuse d’offrir une rose à sa compagne à la terrasse du restau, en glissant au vendeur ambulant “C’est déjà fait” » sont de la même race.

Première réaction : j’acquiesce (quel génie !).

Deuxième réaction : je m’indigne. Bougre-de-bon-dieu ! Autant de tares dans une seule race ?!

Ces spécimens me laissent bouche-bée. En une phrase, ils anéantissent des milliers d’années de civilisation. J’ai toutefois du mal à comprendre la vraie signification du « C’est déjà fait ». On a le choix entre deux explications :

  • Le mytho : « C’est déjà fait… Je lui ai déjà offert une rose ». (Oh le gentil). Personne n’y croit dans le restau. Pas même lui. Mais lui, il se dit qu’au bénéfice du doute… Piège: imaginons qu’il vous ait bien offert une rose. Alors FUYEZ. C’est pire que tous les « C’est déjà fait » ou les « Passez-moi la Gameboy ». Ces putains de roses sont le comble du ringard.

  •  Le grivois : « C’est déjà fait… Je l’ai déjà b**sée sautée ». OK. Si tension sexuelle il y avait, à partir de cet instant-là, tension sexuelle il n’y a plus. Gros piège : ça peut avoir l’effet inverse. Tant de goujaterie pourrait vous exciter. La grosse arnaque, quoi. Surtout qu’à la fin du repas, il dégainera son « passez-moi la Gameboy ». Comme un couperet. Adieu libido.
Pour avoir déjà vécu ce moment de solitude, je n'ai qu'un conseil à vous donner: fuir!
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… Lovely Gimmick

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